L’album idéal pour se retirer de la terre et panser ses plaies. Critique et écoute.
Intro crépusculaire, légèrement effleurée de cordes. Avec Afraid of Nothing, le premier morceau de Are We There, quatrième album de la New-Yorkaise Sharon Van Etten, sur lequel elle a convié quelques amis (The War On Drugs, Shearwater, Peter Broderick), on assiste à un éveil, au sortir d’un étourdissement.
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L’heure est à l’introspection, dictée par une voix qui ne cherche plus à cacher sa mélancolie et compte ses cicatrices avec lucidité. Se construit comme une lente convalescence qui, sur le saisissant Your Love Is Killing Me, prend la forme d’une déclaration d’indépendance, comme un retour à la vie qui s’affirme à coups d’accords claqués au piano. De belles harmonies et des mélodies alanguies qui invitent à se bercer de désillusions, parce que parfois il est bon de se laisser aller à la contemplation de sa propre douleur.
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