Troisième album puissant d’un Londonien probablement génial : good Luck. Critique et écoute.
Deux premiers albums inégaux et excitants incitaient à croiser les doigts pour ce Luck. Aussi précise que tapageuse, la prog apporte liant et piquant aux atours new-wave et post-punk (PiL est dans l’air) dont se parent la majeure partie des chansons de Vek – classe et martial comme une paire de Doc Martens.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Jouant des coudes dans la tête par à-coups génialement stressants, certaines se révèlent tubes en puissance, comme ce massif Ton of Bricks qui recharge les guns de Brixton. Ailleurs surgissent d’inattendus échos indie : You’ll Stay emprunte à Eels son gimmick carillonnant et, sur Trying to Do Better, le chant évoque le Rivers Cuomo de Pinkerton, quand la guitare dépouillée de The Girl… apaise un temps les incessants assauts soniques. Les mouvements de clavier eighties qui surgissent au milieu de The Tongue Avoids the Teeth éclatent dans le superbe finale Let’s Pray, qui nous fera hésiter entre chill-out et replay.
{"type":"Banniere-Basse"}