Héritier de Gamine, Marc Desse glace les sangs de la french pop. Critique et écoute.
Déballant les vieux vinyles de ses parents, toute une jeune scène hexagonale assume son patrimoine eighties, de Taxi Girl à Elli & Jacno, de Daho à Rita Mitsouko, tantôt variété (Aline, Granville), tantôt new-wave (Lescop). Maquillant la pop comme à un enterrement, Marc Desse rejoint cette agitation en mêlant habilement sa prose symboliste à des guitares post-punk.
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Composé en ermite chez lui en deux mois, Nuit noire expie une période trouble de sa vie en noircissant des cahiers aux heures les plus sombres. De ce tunnel de création ressortent dix chansons qui vont faire couler de l’encre et des larmes. Son seul compagnon de misère est David Graw, un ami de Detroit qui, de l’autre côté de l’Atlantique, l’aide dans ses batteries, ajoutant un grain crado et désabusé propre à cet ancien bastion punk en faillite, en déroute.
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