Nouveau coup d’éclat de l’Anglais au folk nomade. Critique et écoute.
Etonnante trajectoire que celle de Fink. Passé en une dizaine d’années de l’electro taillée pour Ninja Tune au songwriting épuré, le groupe de Fin Greenall s’est fait une place bien au chaud dans le cœur des amoureux de musique délicate. Une histoire d’amour qui culmine avec Perfect Darkness, disque lumineux paru en 2011. Sur Hard Believer, Fink va encore plus loin dans l’exploration des espaces crépusculaires. En dix morceaux d’une désarmante limpidité, ce folk moderne tout en clair-obscur séduit en se jouant volontiers des frontières.
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Blues d’outre-tombe (Hard Believer), dub oppressant (White Flag) ou pop magistrale (Too Late), c’est toujours d’une même clarté que la voix de Greenall perce les nuages. Car la magie de ce groupe funambule est bien là, dans l’art de l’embellie au cœur du ciel d’orage. “I can see the light coming” : l’imprécation initiale hante comme un soleil le reste de l’album.
Concerts le 14 août au Sziget Festival, le 2 novembre à Tourcoing, le 4 à Lyon, le 5 à Marseille, le 26 à Paris (Trianon)
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