Escapade trash et inégale des deux Danois à Hawaii. Critique et écoute.
On aurait volontiers vu sur la pochette une immense déferlante comme il y en a à Pe’ahi, plage d’Hawaii et titre de ce septième album. Mais c’est un autre type de lame qui occupe ici l’espace, celle d’un cran d’arrêt planté sur fond turquoise, parfait écho de ce que le duo danois propose depuis maintenant plus de dix ans : une surf-music puisée à la source sixties, agrémentée sans cesse de grands fonds noise où évoluent guitares et beats saturés.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Imaginez le Velvet Underground période White Light/White Heat rencontrant MGMT et vous obtenez ce Pe’ahi aux morceaux sucrés lardés d’assauts trash (Sisters) et de paroles réalistes et brutales (le bien nommé Kill!). Si certaines mélodies sont parfois trop faciles, à l’instar de la première partie extrêmement FM de Summer Ends, l’essentiel est assuré : c’est en blouson noir et pantalon de cuir que nous irons défier les vagues cet été.
Concert le 6 novembre à Paris (Cabaret Sauvage)
{"type":"Banniere-Basse"}