Venues d’Ecosse, deux filles en colère et en noir aux adorables pop-songs. Critique et écoute.
A l’automne, saison de prédilection pour planter cette musique d’épines, de ronces et de fleurs noires, on s’émerveillait face au Bud d’Honeyblood, ravissante pop-song violentée par les ricochets électriques, par les distorsions aux humeurs maussades.
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On découvrait que Shona McVicar et Stina Tweeddale venaient de Glasgow, mais leur musique avait déjà vendu la mèche : depuis The Jesus & Mary Chain et Strawberry Switchblade, l’Ecosse avait déjà fourni la matrice de ces duos de peu, salopant au bruit blanc et idées noires des mélodies candides : on appelle ça exploser les guitares des Ramones sur le mur du son de Spector – et ça fait généralement des étincelles.
Elles illuminent donc, dans une obscurité complice encouragée par Peter Kati (Interpol, The National), les chansons caractérielles de ce premier album toujours pop même sous ses airs mauvais, où culminent ces moments de grâce et de perversité complices que restent Killer Bangs ou Bud. Des chansons de (mauvais) sang et de miel, comme le souligne le nom du groupe.
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