A Londres, un olibrius fait écouter du chant grégorien au diable. Critique et écoute.
Chez les doux dingues new-age qui s’inspirent fort de l’ambient, du post-rock et du psychédélisme pop, il y a ceux qui jouent le jeu du chamanisme urbain (Young Magic), ceux qui partent loin dans le cosmos (Solar Year) et ceux qui ne voient l’avenir qu’en une série de vertiges bruitistes (Valentin Stip). Avec un deuxième album confirmant les attentes, Halls semble proposer une nouvelle idée : réconcilier musique religieuse et démons expérimentaux.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Sur Love to Give, le Londonien continue de cooliser le chant grégorien. Dans un clair-obscur fascinant s’entremêlent angélus épurés (You Must Learn to Live Again), distorsions infernales (Body Eraser/ Avalanche) et harmonies d’outre-monde, terrifiantes de beauté, que les pires mécréants se surprendront à écouter dans le noir, en levant les yeux au ciel (Aside). L’heure est aux délires mystiques.
{"type":"Banniere-Basse"}