Gueule de bois sur un album miné mais généreux. Critique et écoute.
Dès l’ouverture (Razor’s Edge, plutôt une réussite), le ton est donné : les anciens protégés de Dave Sitek (TV On The Radio), venus de Baltimore, servent un louche mezzé non dégraissé. On y piochera des bribes de disco (Chariot), de blues-rock (I Got Sol) et de girls-band (un peu partout). Ou encore de music-hall sur Only the Wicked – beau titre et jolis choeurs, mais on finit par chercher où va le morceau.
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Et c’est le problème de tout cet album que mine sa générosité versatile : trop de virages, d’accumulation sans tri, pour qu’on y retourne. Derrière le trop-plein d’effets pourtant, la possibilité d’un groove se fait sentir, et le cocktail de synthèse possède son charme. Celebration se rêve en Birthday Party fluo électrisant un cabaret sous stéroïdes et ploie un peu sous ce lourd songe. Albumin : plein comme un oeuf, mais aussi bourré comme un coing.
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