De la chanson française étrange et incontrôlée. Critique et écoute.
On l’a connu punk avec Gâtechien. Laurent Paradot cachait bien son jeu complexe, son aisance mélodique et sa voix de drame. Devenu Parad, il devient surtout un auteur d’envergure, martelant ses mots graves avec la malice renfrognée d’un Arnaud Fleurent-Didier, la rage délavée d’un Fauve ≠ devenu vieux mâle solitaire.
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Mais comme on ne lit pas un disque, il s’est bien entouré de Luis Francesco Arena et de deux acolytes du Prince Miiaou, pour offrir à son spoken word halluciné les musiques inventives, riches et explosives que méritait son étrangeté (l’album finit sur “poil à la quéquette”).
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