L’adaptation de la série culte du club Dorothée : une catastrophe industrielle.
A tous ceux qui furent adolescents au début des années 90, Les Chevaliers du Zodiaque évoqueront à n’en pas douter les glorieuses années du Club Dorothée et son travail défricheur sur l’animation japonaise.
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Egalement connue sous le nom de Saint Seiya, la série fleuve (des centaines d’heures) plongeait un petit groupe de kids surentraînés et franchement embrigadés (les gentils Chevaliers de Bronz, à côté de qui les scouts d’Europe passeraient pour de sympathiques libertaires en goguette) dans un combat dantesque contre le “Grand Pope” (sic) et ses méchants Chevaliers d’Or. Tout ça pour sauver la déesse Athéna (et l’univers tout entier) d’un grand danger…
Le scénario est ici repris à l’identique, mais absurdement comprimé pour tenir en 1 heure 30, au point où l’on a parfois l’impression d’être devant un long épisode de Bref. Surtout, le graphisme, à l’époque rudimentaire mais non dénué de charme avec ses effets au ralenti, est désormais d’une laideur abyssale, piquant les yeux à chaque changement de plan – ils sont nombreux – et laissant imaginer une catastrophe industrielle dans quelque sombre studio d’animation sous-traitant en Corée du Nord. Bref, c’était mieux avant.
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