Punk, sensible et flamboyant : un trésor de rock exaspéré venu du Canada.
Quoi qu’on pense de Jean-Jacques Goldman, on ne peut lui retirer d’avoir su caractériser la condition humaine en quelques mots : “On ne change pas, on met juste les costumes d’autres sur soi.” Jonathan Poneman, le cofondateur et actuel directeur du label Sub Pop en sait quelque chose – lui qui après avoir fait de sa petite entreprise une référence en matière de folk (Fleet Foxes, Iron & Wine, Husky), de pop (The Postal Service, The Shins, Beach House) et même de hip-hop (Spoek Mathambo, THEESatisfaction, Shabazz Palaces), vient de renouer avec sa nature profonde de paratonnerre électrique.
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Ceci via la signature de Metz, formation canadienne dont les membres maîtrisent la règle de trois du hardcore sur le bout de leurs doigts pleins de corne : trois instruments, trois accords, des morceaux de trois minutes maximum et un nombre de décibels à trois chiffres. Pas sûr qu’on ait entendu quelque chose d’aussi animal et dans le même temps d’aussi accrocheur (surtout Wasted et son feedback torrentiel) depuis le Bleach de qui-vous-savez. Metz, capitale de l’électricité sauvageonne.
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