Le président des Etats-Unis Donald Trump a proposé d’armer les profs pour prévenir les tueries de masse : une leçon à retenir.
Cette semaine mon idole c’est Donald Trump, Dodo la Chevelure ! L’homme qui nous prouve régulièrement que les blagues sur les blondes ne s’adressent pas qu’aux femmes.
Pour information, il s’agit aussi du président des Etats-Unis… ce qui nous rappelle qu’il ne faudrait pas que les Américains aient un jour l’occasion de voter pour la Reine des neiges, Rocky Balboa ou Ronald McDonald, ils seraient capables de les élire.
La semaine dernière, une fusillade s’est déroulée aux USA (ce début de phrase n’est malheureusement pas très original – ndlr), et elle a relancé le débat sur les armes à feu (cette fin de phrase non plus – ndlr).
Peu après, Monsieur Potus a pris une position forte : nous devons armer les professeurs. Ce qui revient à imposer aux groupes de rock jouant au Bataclan de monter sur scène avec une kalachnikov.
Est-ce une bonne solution ?
Si Lucky Luke avait été leur instit, les Daltons seraient moins cons !
Comme tout homme de gauche, il y a toujours un point où, même si c’est difficile de l’admettre, on penche un peu à droite. Moi c’est l’enseignement. Oui, j’ai aimé Les Choristes. Alors, je me rends bien compte qu’armer les professeurs ne résoudra en rien le problème des fusillades, en revanche, pour faire régner le silence en classe…
Les tables de multiplication risquent d’être mieux récitées si on les apprend à la roulette russe ! Et, au premier qui osera mentionner en cours de latin “On s’en fiche, c’est une langue morte”, Monsieur Beretta répondra : “Tu ne devrais pas petit, parce que tu pourrais bientôt finir comme elle.” Bref, on ne m’empêchera pas de penser que si Lucky Luke avait été leur instit, les Daltons seraient moins cons !
Pardon, je me suis égaré, et ces propos de bar-PMU, je ne les tiendrai jamais dans un hebdomadaire à gros tirage… Non, le problème de mon idole, c’est son pragmatisme. Car un jour, une arme de professeur sèmera la mort dans une école, et là, pour être certain que ça ne se reproduise plus, Donald préférera toujours supprimer les écoles plutôt que les armes.