En Islande, une troupe radieuse jette des choeurs dans la pop.
Pour ses prestations scéniques impétueuses, on a souvent comparé la troupe d’Of Monsters And Men à Arcade Fire. Des concerts ardents, voire explosifs : normal pour un groupe qui s’est formé entre les volcans d’Islande. Organisé autour de la chanteuse Nanna, Of Monsters And Men agence des chansons antispleen, portées par des mélodies évidentes et un sens érudit du single.
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Little Talks, leur premier tube radieux, n’est d’ailleurs que l’arbre qui cache la forêt de hits potentiels. Il y a ainsi, dans Sloom ou From Finner, assez de mélodies collantes et de choeurs adhésifs pour squatter, cet automne, les radios du pays. Pour ce qui est d’occuper les coeurs, Of Monsters And Men est sur le bon chemin mais doit diversifier l’écriture, et mieux éviter les sentiers balisés. Si la pop des Islandais avait séduit sur le premier ep Into the Woods, l’album décline en effet la recette des choeurs extatiques à l’infini (Your Bones, Lakehouse)… Tel le « wohowohowo » de Coldplay, la formule, efficace au départ, devient monotone sur la longueur.
Concert : le 12 mars à Paris (Trianon)
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