Ces Londoniens épris d’Amérique s’offrent un virage pop étonnant. Critique et écoute.
Pendant des années, Petter Ericson Stakee et Terry Wolfers semblaient rêver d’outre- Atlantique. Le look des Londoniens, déjà, évoquait une image romantique du cow-boy stylisé ; la musique, elle, s’offrait un galop tendu entre le Midwest et la Sun Belt.
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Si ce pays n’est pas pour le vieil homme selon McCarthy, Old Man Chicago frôlait pourtant la country, et peignait à elle seule l’univers folk-rock du duo. Alberta Cross rappelait alors un vieux cow-boy entouré de chevaux fous : le Canadien Neil Young.
Passé par le Texas et la Californie, puis installé à New York, le duo a depuis pleinement vécu son fantasme, et l’a dépassé : avec Songs of Patience, il assume désormais son envie de pop-music, se cabrant, à l’occasion, au passage de Radiohead (Lay down) et même de MGMT (Magnolia). Un beau virage, comme seul le vent de la pop sait en orchestrer.
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