Douce mais toxique, l’electro d’un activiste de Berlin.
L’Allemand Shed (René Pawlowitz, dans le civil) fait partie des plus sûrs dépositaires du son électronique berlinois. Ancien employé du magasin de disques Hardwax, il fait régulièrement vibrer la carcasse bétonnée du Berghain, sur le label (Ostgut Ton) duquel sont d’ailleurs sortis ses deux premiers albums, Shedding the Past (2008) et The Traveller (2010).
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Son nouvel album se révèle nettement plus contrasté que ce que son titre (The Killer) et sa pochette (un caisson de basse, lourd de menaces) laissent supposer. Au matraquage intensif, Shed préfère de toute évidence le glissement progressif, et aux agressions rythmiques, les digressions oniriques. Pleine de nuances et d’aspérités, de reliefs et de remous, son electro des profondeurs submerge tout en douceur.
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