Oublié la légèreté : le New-Yorkais fait désormais dans le lourd et l’indigeste. Critique et écoute.
Assister à un concert de Darwin Deez était devenu, à l’époque de son premier album, une raison de plus de se réjouir d’être en vie. Accompagné de sa bande de zinzins tout droit sortie d’un épisode de Scooby-Doo, l’Américain bouclé s’échinait à transformer ses live en kermesses où chorégraphies touchantes de maladresse et comptines sautillantes imposaient le sourire.
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Là où Darwin Deez brillait, sans prétention, grâce à sa power-pop acide, son groove fatal et sa voix nonchalante qu’on rapprochait alors de celle de Julian Casablancas des Strokes, ce second album – à l’exception d’une poignée de chansons, pâles copies de celles de 2009 – s’étouffe d’arrogance, de grosses guitares grasses – l’incompréhensible Free (The Editorial Me) – et d’un chant mi-diva, mi-chat castré. Deez se démène, en fait des caisses sans en avoir les moyens et finit par recouvrir son joli cupcake pop de six tonnes de chantilly indigeste. Burp.
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