Un titre, deux parties, six chapitres. Those Who Tell the Truth Shall Die , second album poignard du quatuor post-rock d’Austin, s’articule tel un roman tragico-rédempteur. D’abord Die et sa trilogie désespérée. Puis Live Forever et ses (in)décisions vitales. Bien qu’instrumental, cet ensorcelant condensé de Godspeed et de Mogwai version cagnard élabore une flopée de […]
Un titre, deux parties, six chapitres. Those Who Tell the Truth Shall Die , second album poignard du quatuor post-rock d’Austin, s’articule tel un roman tragico-rédempteur. D’abord Die et sa trilogie désespérée. Puis Live Forever et ses (in)décisions vitales. Bien qu’instrumental, cet ensorcelant condensé de Godspeed et de Mogwai version cagnard élabore une flopée de contes. Virtuels mais viscéraux. Du côté de la force obscure, Greet Death débute au fin fond d’une forêt effleurée par une bruine de guitares discrètes. Mais l’anxiété montante augure à petits pas un déluge binaire de guitares : l’explosion céleste. Le bois vole en éclats et dehors, il doit grêler sévère.
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Ailleurs, chez les bienheureux qui croient en la vie éternelle, une voix surgit sur Have You Passed Through This Night , éphémère. Celle d’un ange au timbre meurtri par une batterie sado. En préambule de A Poor Man’s Memory, Calexico porterait un treillis militaire rose bonbon avant de partir en fumée dans une déflagration de cordes. Les trentenaires d’Explosions In The Sky ne croient décidément plus au bonheur.
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