En solo, l’album charmant, romantique et variable du leader des Born Ruffians. Critique.
Ceux qui connaissent leurs deux albums de pop pirate, éternelles petites réserves à galopades tranquilles ou 110 mètres haies sur arcs-en-ciel aléatoires, le savent : les Born Ruffians provoquent des variations d’humeur de grande amplitude. C’est pourtant sur le seul romantisme que Lalonde, leur chanteur et grand performeur, fixe son songwriting racé dans son premier album solo.
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Rhythymnals, drôle de disque aux cent directions, écrit sur deux ans, ne marquera sans doute pas sa décennie.Mais, variable comme la météo de mars, ce drôle de mélange entre morceaux élégiaques (les magnifiques My Friend Archibald (R.I.P.) ou Inamorataos) et r’n’b pop (l’intro Grand (Rhythymnals), le microtube Undone) donne à Lalonde l’occasion, avant le retour des Born Ruffians en avril, de patienter en battant une jolie chamade.
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