Le rock rugueux et pourtant glamour d’une Française qui se trouve. Critique et écoute.
Après un galop d’essai irradié par la volonté de bien faire, le deuxième album de la fille à lunettes et de son trio power-pop est un petit miracle. Parce que la copie a été maintes fois refusée par la chanteuse et compositrice, victime de son propre perfectionnisme, avant que la production de Bandit ne soit confiée à John Agnello (Sonic Youth).
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Mais aussi parce que Pamela Hute met de la couleur dans une musique qui emprunte aux 90’s cette faconde farouche (des synthés iridescents et des guitares profondes), et à l’époque le sens de l’ellipse, la force de l’allusif. Entre une tension héritée de la britpop et une généreuse énergie qu’on goûte dans les rues de Brooklyn, grâce à un tube évident (le très matois The Radio) et quelques courses éperdues ou autres refrains définitifs, un Bandit en rouge et noir, au charme glamour.
Christian Larrède
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