Tournée vers le Pacifique, la vague pop et psyché des foufous de Portland. Critique et écoute.
Repaire des musiciens érudits adeptes de sneakers, Portland est à l’Amérique ce que Portland est pour le monde : un laboratoire fantasque producteur de pépites musicales dévergondées. Parmi ce flot d’artistes 2.0, un quatuor brillantissime revient, encore plus beau, deux ans après Reptilians, leur première leçon convaincante de chill-wave.
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Avec Miracle Mile, les quatre Américains de STRFKR s’inscrivent comme le chaînon manquant entre MGMT et Foster The People, et livrent des nappes artisanales de synthés distendus sur lit de rythmes addictifs (Leave It All Behind), fabriquent des rendez-vous prophétiques d’une douceur estivale (Kahlil Gibran), sollicitent la tête et les jambes pour danser sans tapage (Atlantis) et swinguent façon hippie aux portes de l’extase (Fortune’s Fool). Ils honorent avec classe le slogan historique placardé sur les murs de leur ville : “Préservez l’étrangeté de Portland”.
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