Inutile de se voiler la face d’une fausse pudeur : la première lecture de l’exubérant album de Trash Palace ne passera pas forcément par une platine disques mais par l’effeuillage de son générique, le strip-tease de son attirant casting. En raison des apparitions de l’actrice-égérie Asia Argento, de l’inusable John Cale, de Murat ou du […]
Inutile de se voiler la face d’une fausse pudeur : la première lecture de l’exubérant album de Trash Palace ne passera pas forcément par une platine disques mais par l’effeuillage de son générique, le strip-tease de son attirant casting. En raison des apparitions de l’actrice-égérie Asia Argento, de l’inusable John Cale, de Murat ou du Placebo Brian Molko, cette entreprise aux allures de somptueux bordel prendra la forme, lors de la première visite, d’un défilé de locataires prestigieux.
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Sauf qu’on évite ici l’anecdotique, qu’on dépasse rapidement le stade du contractuel, du deal louche autour d’intérêts flous. Sans doute stimulés par des promesses de musique orgasmique, les nombreux invités occupent dignement leur chambre attitrée dans cette maison close très ouverte d’esprit, offrent sang et surtout chair aux visions lubriques et oniriques du maître de maison, Dimitri Tikovoï.
Préférant glisser son doigt dans la prise plutôt que suivre les règles instituées par d’autres, ce tenancier d’un bordel très inspiré va peut-être sauver le rock’n’roll ? le vrai, le sexué ? des pièges tendus par la frilosité. Il suffit juste maintenant qu’une foule de clients aient le courage de pénétrer dans ce labyrinthique temple du stupre.
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