La pop mi-ingénue, mi-perverse de Français bien influencés. Critique et écoute.
Malgrés ses airs juvéniles et sa (fausse) naïveté portée en badges multicolores, cette pop n’est pas née de la dernière pluie. Elle s’est baladée de Belle And Sebastian (et donc des influents Pastels) aux Moldy Peaches, de Glasgow à New York. Aux groupes écossais cette façon unique de faire de la pop éternelle avec rien, juste une guitare qui fait glinglingling et des voix mixtes qui font lalala ; aux New-Yorkais la nonchalance et aussi la perversité. Entre ces deux grandes écoles de la pop brinquebalante, il faudra désormais compter sur les Parisiens de Part-Time Friends, chez qui la classe des arrangements (signés Ben Christophers), l’habileté rare des mélodies en bouts de ficelle et des histoires espiègles ou tordues dénichent le ton juste – celui de la chanson qui “twee”.
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