Ils apparaissent tous sur La fête est finie. De Stromae à Maître Gims, cinq artistes et amis racontent comment ils ont travaillé avec “Orel”.
Lisa du groupe Ibeyi (en feat. sur Notes pour trop tard)
“On avait approché Orel pour un live sur France Inter. Il a dit ‘oui’ tout de suite. On s’est ensuite croisés en festivals et on est devenus potes. Je crois que c’est lui qui m’a demandé si ça nous disait de venir chanter sur son album. J’écoute ses chansons depuis longtemps ! Il reste honnête dans son rapport à la musique. C’est important. On a passé quelques heures ensemble chez lui et j’ai fait des voix. On préparait la sortie de notre album et Naomi ne pouvait pas être présente. Il a rassemblé tellement de gens différents. ça prouve son ouverture d’esprit. Il devrait y avoir plus d’initiatives de ce genre dans la musique française.”
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Stromae (en feat. sur La Pluie et à la production sur Tout va bien)
« Orelsan est l’un de mes rares amis dans la musique…
, on se parle souvent. Il écrit hyper bien et je suis toujours impressionné par ses clips. Comme moi, il a tendance à douter, alors on se remonte le moral tous les deux (rires). En studio, il est capable de décider très vite, et j’adore ça. Je le trouve moderne, élégant : lui seul est capable de rassembler Ibeyi, Gims, Nekfeu, Dizzee Rascal ou un type comme moi. Dizzee Rascal quand même… quand il m’a annoncé ça, j’avoue que j’ai presque été jaloux. Mais comme c’est Orel je ne le suis pas, je dois même dire que je suis content pour lui.”
Maître Gims (en feat. sur Christophe)
“Il avait un peu d’avance sur moi. On a fait sa première partie avec la Sexion d’Assaut au début. C’est là que l’aventure a commencé avec lui. Puis on a fait ensemble un feat. sur AVF pour l’album de Stromae. C’est devenu un vrai pote, on adore le rap et les mangas tous les deux : il a d’ailleurs une énorme collection chez lui, un truc dingue. Il a réussi à créer le personnage le plus fort et le plus charismatique du rap français : il est hors catégorie, c’est un outsider qui impose son monde, ses goûts, son univers – je ne vais pas y aller par quatre chemins, pour moi c’est un génie.”
https://youtu.be/jm1ZUVof7l0
Guillaume Brière de The Shoes (à la production sur Quand est-ce que ça s’arrète ? et Paradis)
“Il ne travaille pas comme les autres rappeurs. Sa façon de bosser est unique. Il n’écrit par sur de la musique comme 90 % des autres. Il écrit d’abord. C’est ensuite au beatmaker de s’adapter. Quand il m’a fait écouter la mélodie de Paradis, je n’en revenais pas, c’était comme un petit bout de musique classique. Et puis il y a cet aspect générationnel : il y avait une place à prendre, une seule, dans ce qu’il dit et ce qu’il raconte, et il a su s’imposer. Il écrit plein de choses qu’on a tous pensées, mais il le dit de façon tellement plus brillante que nous tous.”
Dizzee Rascal (en feat.sur Zone en compagnie de Nekfeu)
“Ce que je raconte dans le morceau traduit exactement la simplicité de ma rencontre avec Orelsan. J’étais à L. A. pour bosser sur mon disque et j’ai été invité à le rejoindre dans sa maison avec ses potes. Ils m’ont dit qu’ils étaient fans de ma musique et qu’ils voulaient me faire découvrir leur son. Orelsan parle bien anglais, donc on a pu discuter. Je ne connaissais personne, tout s’est fait naturellement. Je crois que j’ai écouté la prod de Zone à peu près vingt fois et je l’ai trouvée mortelle. J’ai envoyé la version finale de ma partie plus tard, depuis Miami… Je viens en France depuis une quinzaine d’années et la sortie de mon premier album. Je pense que le rap français est la plus grosse scène en dehors des Etats-Unis. Les ventes sont dingues chez vous, je sais aussi que ça a quelque chose à voir avec les quotas qui imposent aux radios de jouer beaucoup d’artistes qui s’expriment en français. Saïan Supa Crew, Booba, MC Solaar… je connais quelques-unes de vos têtes d’affiche. Après, il faut être très ouvert d’esprit pour écouter du rap français sans comprendre les nuances de cette langue. Je ne comprends rien à ce qu’Orelsan et Nekfeu racontent dans le morceau mais j’adore la façon dont ils croisent leurs flows. Je sens qu’ils sont très techniques. J’espère avoir la chance de pouvoir jouer ce morceau sur scène avec eux un jour.”
>> A lire aussi : Orelsan se livre dans une interview fleuve après son sacre aux Victoires
{"type":"Banniere-Basse"}