Du bruit de premier choix. Acouphènes à prévoir. Critique et écoute.
“Exploser la tête”, promettait le deuxième APTBS, mais c’est ce Transfixiation qui, n’ayant de cesse de faire saigner les oreilles, laisse abasourdi. Et ses rares instants de répit (Lower Zone) ne sont que leurres. Les New-Yorkais ont gagné un batteur, Robi Gonzalez, et un son plus dense, asthmatique et corrupteur. Comme un magma informe d’où la découverte du lab surgissent des pointes saillantes de précision, un son qui imagine The Jesus And Mary Chain chopant le blues avec des métalleux. En premier single une machine à pogo (Straight), et au coeur du disque un doublé dément : l’accrocheur What We Don’t See suivi du glaçant Deeper. Les titres des dernières pistes composent un noir pseudo-haïku : Now It’s Over/I’m So Clean/ Fill the Void/I Will Die. Lueurs étranges dans un monde de brutales ténèbres : c’est le paysage terrassant que dessine cet album – jouissif, précisons-le.
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