Méconnus de la plupart, méprisés par les autres, les disques réalisés en ordre dispersé par les quatre membres du groupe The Mamas And The Papas au sortir de leur aventure commune méritaient pourtant une seconde lecture. C’est chose faite avec ces opportunes et affriolantes rééditions japonaises, à commencer par le second disque solo de Cass […]
Méconnus de la plupart, méprisés par les autres, les disques réalisés en ordre dispersé par les quatre membres du groupe The Mamas And The Papas au sortir de leur aventure commune méritaient pourtant une seconde lecture. C’est chose faite avec ces opportunes et affriolantes rééditions japonaises, à commencer par le second disque solo de Cass Elliot, la Mama XXL, tout entière vouée à la consommation de friandises. Cet album de 1969, qui, dès son titre, ne cache pas ses penchants pour le glucose, est constitué d’une collection pétulante de standards du Brill Building que Mama Cass croque avec une gourmandise que l’on imagine sans limite.
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Sa version de It’s Getting Better (du couple Mann/Weil) est l’une des plus appétissantes du marché, tout comme le toujours fondant Move a Little Closer, Baby, qui donne envie de reprendre deux fois de la barbe à (mama &) papa. Accompagnée par la double crème des musiciens de studio californiens de l’époque, Mama fait montre de tous ses talents de transformiste, passant du easy listening grand luxe à la comédie musicale pétillante, avec un petit détour par la country, histoire de plaire à l’Amérique profonde qui aurait pu en faire la mascotte de ses courses de vaches.
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