Retour vertigineux du Versaillais avec un album richement orchestré. Critique et écoute.
Figure clé de la scène électronique française, Romain Turzi a toujours revendiqué sa passion pour le cinéma, notamment à travers quelques cinés-concerts vivifiants : Metropolis en 2008, Nosferatu en juin 2014. Rien ne pouvait pour autant laisser présager un album aussi grandiose et futuriste que C, fait de gravité sourde, de mélodies expressionnistes et d’orchestrations baroques empruntées aussi bien à la librairie musicale Colorsound qu’à la guitare classique d’Heitor Villa-Lobos. 2On pense à Ennio Morricone, à Jean-Claude Vannier ou à Alain Goraguer, période La Planète sauvage. On pense surtout à Turzi, qui s’embarrasse peu des étiquettes et laisse ses neuf nouveaux morceaux au nom d’oiseaux commençant par “c” (Coucou, Cygne, Colombe…) se laisser séduire par des guitares psyché, une batterie galopante et des boucles à la fois hypnotiques et obsédantes.
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