Le Belge offre un festin de disco déviant. Critique et écoute.
En évoquant par son nom les créatures alien du Festin nu de Burroughs, Geoffroy Dewandeler, alias Mugwump, convoque un univers ouvert à tous les possibles qu’il synthétise enfin sur album, après vingt ans passés derrière les platines et dix à produire des maxis inclassables pour des labels majeurs (Kompakt, R&S, International Deejay Gigolo). Introduction de ce voyage étrange et réjouissant, le premier titre technoïde, After They Fall (avec la voix rigoureuse de l’excellent Circlesquare) sonne comme le contrepoint parfait du single sexy à souhait Until You’re Worth It, porté par les miaulements irrésistibles de Mungolian Jet Set.
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L’esprit “disco déviant” dicte l’humeur dominante de tracks vicieux (Doobie Shine Trouble avec Raphael Lee) et instrumentaux prenants (A Quarter Heart Left), oscillant entre vide et plein, minimal wave crépusculaire et electro-pop plus festive (l’ex-Rapture Luke Jenner chante l’extasié Halo). “L’éclectisme musical est dans l’ADN belge”, souffle le Bruxellois, qui pointe ses compatriotes Deus comme influence première de ce long format, bande-son idéale pour s’enfoncer dans l’Interzone.
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