Révélation polarisante de 2014, l’Anglais tente une rencontre psyché/FM inattendue. Critique.
En quelques mois, on aura vu Koudlam faire de la pop hardtech ou le gabber revenir en force parmi les hipsters. Le kitsch prendrait-il sa revanche ? Pendant ce temps à Londres, l’un des jeunes talents les plus sophistiqués de l’electro-pop de chambrette s’adonne désormais à un maximalisme délibérément pompier. Culture of Volume voit les ambitions brianwilsonniennes d’East India Youth projetées dans un hypermonde multicolore et quelque peu camp.
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L’écriture très alambiquée du Londonien fusionne ici avec la 3D scintillante des charts contemporains – pour le meilleur et pour le pire. Comme échappées d’un des derniers Pet Shop Boys, Turn away ou Beaming White sont des ouvrages pop aussi indigestes que majestueux. Hearts That Never tente une techno-pop d’heroic fantasy et Entirety du Prodigy dance-floor. Quant à l’improbable single Carousel, il pourrait s’approcher d’un morceau ambient-pop de Thom Yorke interprété sur le plateau de The Voice. Autant d’anomalies qui fascinent ou rebutent dans ce deuxième album résolument saugrenu.
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