Lower Dens s’essaie à la lumière mais passionne encore dans l’ombre. Critique et écoute.
Surplombé par la voix imposante, presque intimidante de Jana Hunter, on avait pénétré le précédent album, Nootropics, via le fantastique Brains. Inoubliable, épique, magnifique, le morceau inoculait un virus, une ombre, une menace qui planait sur le reste de l’album, passionnant, réponse au fusain aux rêves illuminés de Beach House. C’est, cette fois, un tube impeccable, tout en couleurs, le très collant et eighties To Die in L.A., qui servira d’introduction à Escape from Evil.
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Un morceau merveilleux mais trompeur : si les Américains laissent effectivement quelques titres baigner dans un air plus frais (Sucker’s Shangri-La, Quo Vadis, Electric Current), c’est encore quand ils sont les plus noirs, abyssaux et gothiques (I Am the Earth, Company) qu’ils impressionnent le plus, jusqu’à glacer le sang.
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