Punk dans l’âme, fleur bleue dans l’exécution : une songwriter d’exception. Critique.
Entre ballade acoustique et indie-folk désinvolte, entre retenue et confidence, Ivy Tripp est d’emblée aussi emballant que son prédécesseur – le déjà tranchant Cerulean Salt. A l’image du saturé et mélancolique Breathless, qui mélange une grâce voilée, une crudité sentimentale, une fragilité abritant violence intérieure et révolte combative.
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Revendiquant une farouche indépendance d’écriture et d’expression, Waxahatchee séduit tout autant sur le reste de ce troisième album, qui tente le punk-rock ardent (Under a Rock, Poison), le folk furibond et dépouillé (La Loose, Half Moon), la pop apaisée (Stale by Noon) ou les refrains libérateurs (Air, <).
Devant un disque si riche, beaucoup parleront de maturité. Ce serait mal comprendre l’Américaine qui, à l’image de la pochette, semble avoir composé ses nouveaux morceaux près des bois et des rivières, comme pour mieux errer librement entre les troubles de l’adolescence et les tourments de l’âge adulte.
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