Le groupe revient en trio avec un album aérien et bleuté.
Pendentif est de retour, cinq ans après Mafia douce. Recentré autour de sa paire de compositeurs, Benoît Lambin et Mathieu Vincent et de la lumineuse Julia Jean-Baptiste au chant, le trio s’est simplement donné le temps de la réflexion et de la production. A l’image de ce nouvel album, plus propice à la contemplation qu’aux préoccupations effrénées du XXIe siècle. Moins dansant, plus electro, toujours sensuel, avec ses instrus hypnotiques et cotonneux, il respire l’influence du grand air des Pyrénées, là où a déménagé Benoît et où a été confectionné Vertige exhaussé.
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Eloge de la vie rurale sur La Couleuvre et au laisser-aller avec dix titres oscillant entre douceur et sensualité, qui s’écoulent aussi tranquillement que l’eau entre les roches. Sans oublier l’ingrédient fondamental de la musique de Pendentif : son coté sexy, comme sur le sucré Vas-y fais le vite, et ses paroles minimalistes, presque susurrées. “On recherche l’ascension, le rapport du mot et de la mélodie qui va créer l’émotion”, explique Benoît. Une ivresse qui prend vraiment tout son sens sur les nappes synthétiques de Vertige exhaussé, L’Originel ou En cascade.
Concert Le 9 mars à Paris (Maroquinerie)
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