Tant pis pour les voisins : l’album Highly Evolved de The Vines s’écoute fort. La discographie de The Vines se limitait jusque là à trois singles, dont deux tueries redoutablement obsédantes (Highly Evolved et Get Free) expédiés dans le top 40 anglais dés leur sortie. Ce tonitruant premier album, produit par Rob Schnapf, déjà responsable […]
Tant pis pour les voisins : l’album Highly Evolved de The Vines s’écoute fort. La discographie de The Vines se limitait jusque là à trois singles, dont deux tueries redoutablement obsédantes (Highly Evolved et Get Free) expédiés dans le top 40 anglais dés leur sortie. Ce tonitruant premier album, produit par Rob Schnapf, déjà responsable du Mellow Gold de Beck, n’a heureusement rien de ces pétards mouillés que l’industrie du disque balance régulièrement.
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Lancés à la poursuite des limousines du revival garage ? les Américains The Strokes, Yeah Yeah Yeahs et White Stripes ou les Suédois The Hives -, le bolide The Vines pratique sur scène comme sur disque l’excès de vitesse. Le groupe y combine la puissance sèche du tambour et de la basse aux mélodies de guitares altières, rehaussées par un timbre de voix cyclothymique. Ce qui fascine avant tout ici, c’est cette façon de déchirer et d’envoyer au vent mauvais le catalogue des références, de Nirvana à My Bloody Valentine, de Supergrass aux Pixies.
Ephèbe imberbe, créature de films hollywoodiens à la Matt Damon, Craig Nicholls, chanteur blondinet, pousse sa voix jusque dans ses derniers écorchements, susurre dans sa barbe de velours ses bijoux de couplets, les plus ébouriffés et envoûtants de coté-ci de la sauvagerie pop depuis Nirvana.
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