Beth Jeans Houghton est de retour sous un nouveau pseudo : une métamorphose. Critique et écoute.
On a admiré Beth Jeans Houghton pour ses folk-songs sorties d’un conte de fées tordu, à la fois vaporeuses et exubérantes. Trois ans après son premier album et la crise existentielle qui l’a rapidement suivi, on la retrouve métamorphosée en diva rock ténébreuse sous le pseudo de Du Blonde, avec le grand Jim Sclavunos des Bad Seeds en guise de producteur et Samuel Herring, le chanteur de Future Islands, sur un titre. Placé stratégiquement en ouverture, Black Flag, premier single de ce nouvel album, donne le ton avec ses guitares blues revêches et son chant sensuel, dignes de PJ Harvey.
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En parallèle de ses brûlots dévastateurs (If You’re Legal, Mr. Hyde), l’Anglaise enlève son armure sur une poignée de ballades au piano (After the Show, Hunter, Four in the Morning). Chanteuse-caméléon, elle puise dans le punk, le garage, la pop baroque ou le glam pour se mettre à nu, au sens figuré mais aussi au sens propre, sur la pochette. Elle y pose fièrement sans autres vêtements que des socquettes blanches et un boléro en poil de yeti albinos – la belle et la bête réunies dans le même corps.
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