A tout juste 19 ans, l’artiste irlandaise nous livre ses ballades adolescentes, entre fraîcheur et gravité. Critique et écoute.
Elle est haute comme trois pommes, a des taches de rousseur et l’air ébouriffé. Soak, ou Bridie Monds-Watson de son vrai nom, c’est un peu Zoo Kid/King Krule en fille. Comme ce dernier, elle aime à étendre et laisser sécher ses états d’âme sur des lignes de guitare claire. Môme sans concession, elle se soucie peu des références et de ce qui a été fait.
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Soak partageait jusqu’à l’année dernière son temps entre ses études et le skatepark, dans son Derry natal en Irlande. Depuis, à peine majeure, elle a collaboré au nouveau label de ChVrches, Goodbye Records, et a tourné avec George Ezra. Alors que ses petits camarades passaient l’équivalent du bac, elle signait chez Rough Trade pour son premier album, Before We Forgot How to Dream.
Entre fraîcheur et gravité, enfance et maturité, Soak déstabilise. On ne sait si l’on doit lui prendre la main ou craindre les griffures. Avec ses allures de sale gosse, elle a déjà remué les sangs de l’autre côté de la Manche. Les vagues enflent et pointent à l’horizon, qui ne devraient pas tarder à déferler sur les côtes françaises.
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