Réédition d’un disque habilement troussé par une ensorceleuse folk. Critique et écoute.
Injustement oublié lors de sa sortie en fin d’année dernière, The Silver Globe, sixième album de Jane Weaver (ex-Kill Laura et Misty Dixon), bénéficie d’une réédition augmentée d’un deuxième disque, The Amber Light. Si ce dernier s’inscrit à part entière dans la discographie de la Mancunienne en raison d’un processus délibérément expressionniste, c’est bien l’album original qui suscite de somptueux vertiges.
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A défaut de changer de cap, Jane Weaver emprunte ici des itinéraires inédits, explorant de nouveaux horizons pour flirter davantage avec un folk psychédélique et un krautrock joliment ludique. En découlent des morceaux aux reliefs intenses, parfaitement équilibrés entre sophistication et spontanéité, et possédant chacun une couleur propre, souvent profonde et nuancée.
Au sein de ce frémissant paysage sonore, peaufiné aux côtés de riches et inventifs mélodistes (David Holmes, BC Camplight, Thom Furse ou encore Andy Votel, patron de Finders Keeprs), Don’t Take My Soul est la pièce qui accomplit le plus merveilleusement sa tâche : elle frise l’excellence avec cette pop aérienne et évanescente dans laquelle se fondent chant hypnotique, arrangements hallucinés et autres effets de réverbération.
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