Du rap d’épicurien hardcore et jouissif. Critique et écoute.
L’Orgasmixtape volume 2 n’a peut-être pas la consistance de l’excellent premier volume sorti en 2014, mais qu’importe : Alkpote s’y montre une fois de plus indispensable à un rap-game français en mal de fantaisie. “J’rappe en m’défoulant, j’utilise des flows déroutants et des mots dégoutants”, annonce L’Empereur de la crasserie sur 7e sens, et on n’est pas déçu à ce niveau-là, tant le MC du 9-1 bastonne les beats signés DJ Weedim et Butter Bullets de ses punchlines improbables.
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Namedroppeur compulsif, celui que l’on nomme également Serge Gainzbeur fait rimer Lou Doillon et lourd pilon, Franck Ribéry et le Franprix d’Evry ou Joséphine ange gardien et sale chien, mêlant allègrement la pop culture franchouillarde avec ses marottes maison à base de spliffs, de vin rouge et de milf. Du rap d’épicurien hardcore et jouissif, dont l’humour aux relents amers est à consommer à 1,5 degré.
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