Loin d’être réduit en cendres, le groupe irlandais sort son premier long format depuis 2007. Critique et écoute.
Ash ayant clos le chapitre album depuis 2007 pour s’adonner à une ambitieuse politique “singles-only”, on ne pensait pas recroiser le groupe irlandais sur du long format, jusqu’à ce Kablammo! aussi bon qu’inattendu, démarrant en trombe avec la tornade power-pop Cocoon.
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Un peu comme un Weezer nord-irlandais, Ash serait ce trio jouant à saute-mouton entre alternatif, power-pop (un peu trop), ballades mélancolique et fougueux élans rock. Sur la mélodie du beau et intemporel Machinery, on voit même planer l’ombre des méconnus Frank & Walters, autres grands d’Irlande. Il faut dire que le cerveau du chanteur Tim Wheeler est un patchwork d’influences capable de switcher d’un Go! Fight! Win! pêchu, qui aurait piqué des plans de guitare au Kiss 70’s, à Moondust, ballade langoureuse servie sur lit de cordes.
Bring back the Summer réclamant le retour de l’été, en voici une bande-son plausible, dont Hedonism, autre chanson d’un retour réussi, pourrait servir de sous-titre.
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