De Newcastle, le rock épuré mais indispensable de quatre éclaireurs de la nuit. Critique.
La priorité des priorités, lorsque l’on écoute le troisième album de Lanterns On The Lake, est de ne rien prévoir après, car bien malin celui ou celle qui sera capable d’arriver à l’heure pour son brunch, tant les rêves qui se distillent au fil des dix morceaux de Beings imprègnent la tête et tout ce qu’il y a dedans.
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Une leçon de poésie subversive – on pense à Rimbaud, Cat Power et Patti Smith –, sincèrement rock, teintée d’indie, qui ne s’arrête pas là et s’immisce tranquillement partout où elle peut, pour faire revenir un tas d’images enfouies depuis la bouche habitée et pleine de saveurs d’Hazel Wilde, comme sur I’ll Stall Them, morceau miracle, insolent, Send Me Home et son intro violemment douce, Stuck for an Outline et ses cordes colériques, nerveuses, brûlantes.
Brûlant comme le feu d’un album lumineux dont on ne se défait pas facilement : le dénominateur commun des disques réussis.
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