Grandiloquent mais radical, le premier album d’un producteur singulier. Critique.
Docteur en neurosciences à l’Université de Londres (!), Sam Shepherd – aka Floating Points – n’est pas vraiment un rigolo en ce qui concerne ses ambitions artistiques. Avec son premier album, Elaenia (un nom d’oiseau qu’il dit avoir trouvé dans un rêve), il déverse l’expérience accumulée ces dernières années en tant que DJ et laborantin studieux. On y retrouve une épopée électronique sans concession, pensée entre jazz, post-rock et musique néoclassique – rien de très évident au premier abord.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Ainsi cet album pourra-t-il impressionner, voire être un poil surestimé bien que certains moments de bravoure (sur Silhouettes I, II et III ou Elaenia notamment) laissent effectivement sur le cul. Mais dans le genre mindfuck électronique, certains lui préféreront le dernier Oneohtrix Point Never, paru récemment… Pour écouter les deux, on conseille une santé mentale du genre solide.
{"type":"Banniere-Basse"}