Un jeu vidéo mettant en scène les personnages illustrés, et la musique du talentueux chanteur de folk Daniel Johnston, fait son apparition sur l’Iphone. Tous les détails sont ici.
Le musicien Daniel Johnston a 48 ans. Il est connu, entre autres, pour être un dessinateur doué et imaginatif. On se souvient d’ailleurs du magnifique documentaire qui lui a été consacré en 2005, The Devil and Daniel Johnston, réalisé par Jeff Feuerzeig. Mais ce que l’on ne connaissait pas jusqu’à présent, c’est son côté 2.0 malgré lui. D’après le journal américain The New York Times, celui-ci ne possède en effet aucun téléphone chez lui (pour le joindre il faut appeler son père, qui habite la porte d’à côté), en revanche ses étranges dessins viennent de connaître une seconde vie pour le moins inattendue.
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En effet, le nouveau jeu vidéo Hi, How Are You (une phrase fétiche de Daniel Johnston) est directement inspiré de ces illustrations. Les personnages s’appellent Jeremiah the Innocent (une grenouille à antennes) ou encore Joe Boxer (un lutteur sans tête). Tous évoluent dans un monde en 3D aux couleurs chamarrées. Dans ses rêves, Daniel Johnston, qui souffre du syndrome bipolaire aïgu, s’invente des démons au rouge éclatant (les ennemis dans le jeu), qui cherchent à le tenir éloigné de la fille de ses rêves.
Le musicien a composé toute la musique présente dans le jeu, dont sont extraits les titres Funeral Girl, Some Time Spent in Heaven et son tube True Love Will Find You in the End.
Peter Franco, le designer de Hi How Are You, explique sa démarche dans l’élaboration du jeu, en chantier depuis un an et demi : « Nous avons basé le jeu sur l’histoire de cette homme qui traverse la vie en cherchant le vrai amour, se confrontant en permanence avec le mal et avec Satan, qui sont probablement ses démons intérieurs. »
L’équipe a passé beaucoup de temps à essayer d’appréhender l’univers du chanteur à travers sa musique et ses dessins, qui mélangent ses propres créations avec des personnages de comics, mais qui n’ont pas été intégrés au jeu pour cause de droits d’auteurs. Malgré toutes ses recherches, Franco avoue cependant n’avoir fait qu’ « effleuré la surface » du monde imaginaire de Daniel Johnston.
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