Alors que paraît The Infinite, son nouvel album jazz, Dave Douglas continue sur le même rythme, totalement effréné, de multiplier les projets et les rencontres. Sur son site (www.davedouglas.com), le bilan de ses activités et de ses collaborations (Horace Silver, John Zorn’) s’étire sur plusieurs pages. The Infinite contient davantage de matière que ses prédécesseurs. […]
Alors que paraît The Infinite, son nouvel album jazz, Dave Douglas continue sur le même rythme, totalement effréné, de multiplier les projets et les rencontres. Sur son site (www.davedouglas.com), le bilan de ses activités et de ses collaborations (Horace Silver, John Zorn’) s’étire sur plusieurs pages.
The Infinite contient davantage de matière que ses prédécesseurs. L’effervescence y céde la place à une expression plus cohérente et resserrée. Dans une esthétique qui doit aux quintettes de Miles Davis ou aux constructions d’un Wayne Shorter, Dave Douglas évolue en catalyseur. Autour de lui, Chris Potter, Uri Caine, James Genus et Clarence Penn font bloc.
Plus que par le passé, où son inspiration manquait parfois de direction, la dynamique est ici exemplaire. Le batteur Clarence Penn mène cette session sur un tempo ardent. Au Fender Rhodes, Uri Caine ajoute une patine qui lie les interventions des solistes Chris Potter et Dave Douglas.
les deux complices tissent des chorus où l’hommage ne dissipe pas l’initiative. Le trompettiste ne s’est jamais autant livré. Jouant sur les sonorités, souvent voilées, Douglas atteint une forme de plénitude. D’autant que les compositions, y compris les surprenantes relectures de thèmes de Mary J. Blige et Björk, se confondent avec les improvisations orchestrée dans les conditions du live.
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