Quand Google s’intéresse à la musique, la musique peut se demander à quelle sauce elle va être traitée : le géant américain lance dans son moteur, en partenariat avec diverses plateformes de streaming, un module de recherche et d’écoute de morceaux qui pourrait changer bien des choses.
La chose existe déjà avec la vidéo, et notamment avec YouTube, propriété du gargantuesque Google. Mais la firme, consciente de l’importance de la musique sur l’Internet (les mots-clés « MySpace », « musique » ou « paroles » faisant régulièrement partie des plus recherchés dans le monde) va désormais appliquer le modèle aux chansons : un module de recherche spécifique a ainsi été implémenté, aux Etats-Unis seulement pour l’instant, au moteur de recherche multicolore, qui se transforme ainsi en HypeMachine universel.
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Et ce pourrait être une petite révolution : comme expliqué sur le blog de Google, une recherche sur un titre, un artiste voire quelques bouts paroles permettront le streaming, dès la page d’accueil, de chansons intégrales. Le service a été mis en place grâce à des accords passés avec le site communautaro-musical iLike (dont la maison-mère n’est autre que MySpace), la web radio intelligente Pandora ou les plateformes d’écoute en ligne Lala, Rhapsody et Imeem. Impossible, sans accords similaires, de lancer le service ailleurs que sur le sol US.Il est, une fois le morceau trouvé, possible d’aller acquérir le morceau sur diverses plateformes de téléchargement légal.
Mais l’objectif de Google semble être, au contraire, d’aider à imposer le streaming et son schéma économique (le faible coût voire la gratuité pour l’auditeur et la rétribution des ayants-droits à l’écoute) comme principaux modèles de consommation de la musique sur Internet. Le patron de Lala semble ainsi croire au relatif déclin du MP3, ou du moins au développement rapide du streaming, sur Internet ou sur plateformes mobiles.
Spotify a lancé le mouvement il y a deux mois avec le lancement fracassant de son application pour iPhone, permettant d’écouter contre un abonnement mensuel l’intégralité du gargantuesque catalogue de la plateforme, sans en acheter un seul morceau. Apple et son iTunes Store, Amazon, les vendeurs de MP3 et la vieille idée de propriété inaliénable sont des cibles désignées.
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