Les Français continuent de regarder la télévision à un niveau « élevé » selon Médiamétrie. Ils utilisent de plus en plus d’écrans mobiles : 20% des Français ne possèdent pas de télévision mais en regardent les programmes.
3 h 42 par jour, soit, à peu près la durée d’un Paris-Limoges. Voici le temps passé en moyenne chaque jour de 2017 par les Français devant leur télévision. Une étude de Médiamétrie, publiée mercredi, nous apprend que ce temps calculé reste stable à un niveau « élevé ». Nous dépassons de 9 minutes nos homologues britanniques et de 14 minutes les téléspectateurs américains.
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Les Français ont aussi consommé pas mal de programmes télé sur internet en 2017, avec une durée moyenne de 1h23 par jour. Car l’étude se penche aussi sur le mode de consommation télévisuel. On apprend qu’en 2017, 60,1% des foyers étaient équipés de TV connectées. Une augmentation de 8,2 points en 3 ans. Et presque neuf foyers français sur dix (88,6%) sont équipés de téléviseurs HD.
La démocratisation des box ADSL auxquelles on peut brancher sa télévision a permis le développement des services de replay de sorte que six millions de téléspectateurs utilisent ces services chaque jour, dont 1 million sur leur écran mobile. Près de 40% des foyers français sont équipés de quatre écrans.
20% de Français regardent la télévision sans en avoir
L’un des chiffres témoignant d’une réelle évolution des modes de consommation est que chaque jour, 20% des Français qui ne possèdent pas de téléviseur regardent des programmes sur un écran mobile (ordinateur, tablette ou smartphone). Leur part bondit à 30% chez les 15-24 ans.
Sans surprise la plus grosse audience de l’année a eu lieu au moment de l’hommage rendu à Johnny Hallyday. Plus de 23 millions de personnes ont consacré au moins 5 minutes, entre 9 h 30 et 15 h 30, aux programmes qui retransmettaient la cérémonie en directe de l’église de la Madeleine le 9 décembre dernier.
Julien Rosanvallon, directeur des départements télévision et internet de Médiamétrie commente :
« Il n’y a pas, à date, d’effet de substitution entre TV et Internet ; au contraire le numérique favorise un marché d’addition. Nous entrons toutefois dans une nouvelle phase de développements de la TV, du digital et de la vidéo. Si ces nouveaux usages TV/Vidéo sont encore émergents, ils sont déjà importants chez les jeunes. »
« Avant d’y voir le signe d’une transformation générationnelle, il faut prendre en compte de nombreux facteurs qui placent notre pays dans une situation unique : la France est, en effet, un des rares pays en Europe dont la durée d’écoute de la TV se maintient à un haut niveau. C’est certainement une nouvelle déclinaison de notre exception culturelle », poursuit-il.
Le reste de l’étude est à retrouver en cliquant ici.
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