Vous l’aviez aimé dans Le Fils des frères Dardenne, vous l’adorerez dans Les Mains vides. Un an après son prix d’interprétation masculine, Olivier Gourmet était de retour à Cannes pour accompagner le film du cinéaste catalan Marc Recha (auteur des beaux Pau et son frère et L’Arbre aux cerises) dans la compétition d’Un certain regard […]
Vous l’aviez aimé dans Le Fils des frères Dardenne, vous l’adorerez dans Les Mains vides. Un an après son prix d’interprétation masculine, Olivier Gourmet était de retour à Cannes pour accompagner le film du cinéaste catalan Marc Recha (auteur des beaux Pau et son frère et L’Arbre aux cerises) dans la compétition d’Un certain regard et celui de Michael Haneke (Le Temp du loup, hors compétition). C’est simple : quoi que fasse Gourmet, on y croit. Qu’il explique à un ado comment réparer une voiture, qu’il pousse une gueulante, qu’il se bourre la gueule avec une vieille dame, qu’il déguste un perroquet par la tête ou même qu’il nous la joue Norman Bates, on trouve tout normal. C’est cela le plus impressionnant : Olivier Gourmet, yeux légèrement bridés, bedaine sans doute élevée à la Tripel, donne de la normalité à ce qui ne l’est pas. Avec Les Mains vides, Recha réalise une comédie noire à la frontière entre la France et l’Espagne, la raison et la folie, où les personnages se frottent les uns aux autres pour se réchauffer ou s’échauffer.
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