Cette confrontation glaçante, diffusée dans 19 h le dimanche sur France 2 le 21 janvier, montre un djihadiste français présumé, Yassine, faisant face à son geôlier des forces kurdes. Alors qu’il est interviewé par les équipes de France 2, il affirme avoir été capturé en Syrie alors qu’il voulait simplement rejoindre son frère. Il est ainsi confiant sur sa libération : “Je veux retourner chez moi. Ils m’ont dit que je finissais les interrogatoires et que je rentrais chez moi.”
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Mais les forces kurdes l’ont capturé alors qu’il était armé, et tout tend à croire qu’il faisait partie des membres de l’Etat islamique. Son geôlier, un Français engagé auprès des Kurdes, intervient alors : “Tu crois que nous on va oublier ? Qu’on va oublier tous les gens qui sont morts dans cette guerre ? Tous nos camarades qui sont tombés à cause des gens comme toi ?”
Plusieurs spécialistes l’ont reconnu comme un djihadiste avéré
D’après Jean-Charles Brisard, président du Centre d’Analyse du Terrorisme, il s’agit bien de “Mohamed Yassine Sakkam, membre de la katiba d’Abdelilah Himich (Abou Suleyman) et frère de Karim Sakkam, auteur d’un attentat suicide au poste frontière de Trebil entre l’Irak et la Jordanie en 2015”.
Le document de @19hLD de @France2tv confirme que les kurdes de #Syrie ont capturé Mohamed Yassine Sakkam, membre de la katiba d’Abdelilah Himich (Abou Suleyman) et frère de Karim Sakkam, auteur d’un attentat suicide au poste frontière de Trebil entre l’Irak et la Jordanie en 2015 pic.twitter.com/kTTzJpKSjZ
— Jean-Charles Brisard (@JcBrisard) January 21, 2018
Un autre spécialiste, Marc Leplongeon, journaliste au Point et auteur de Le Chaudron français, affirme l’avoir contacté en septembre 2016 avec son co-auteur, et que ce dernier les avait menacés de les “égorger avec le sourire”.
#Terrorisme : @France2Tv a pu interviewer Yassine, un djihadiste lunellois. Contacté en septembre 2016 sur Facebook pour notre livre "Le Chaudron français" (@EditionsGrasset), ce dernier nous avait menacé de nous "égorger avec le sourire" https://t.co/CTzvjOfWRi
— Marc Leplongeon (@MarcLeplongeon) January 21, 2018
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