Quelques chiffres pour mieux comprendre la conférence sur le climat de Copenhague.
+ 2°C
C’est la limite à ne pas dépasser pour éviter les catastrophes incontrôlables du réchauffement climatique. Il faut diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre (GES) et de 80% celles des pays industrialisés pour 2050.
-12 à 16%
Somme des engagements annoncés à ce jour par les pays industrialisés pour 2020 par rapport à 1990, loin des 25% à 40% nécessaires pour limiter le réchauffement à 2°C.
3×20
Formule de l’engagement européen du paquet climat-énergie : moins 20% d’émissions de GES, 20% d’économies d’énergie, plus 20% d’énergie renouvelable, d’ici à 2020. L’UE s’est dit prête à aller jusqu’à 30% si d’autres s’y engagent.
41%
Part des émissions mondiales de CO2 produite par la Chine et les Etats-Unis, les deux plus gros pollueurs de la planète.
4%
Les Etats-Unis ont fini par proposer 17% de réduction pour 2020. Mais ce taux est calculé par rapport à 2005. Par rapport à 1990, la baisse n’est que de 4%. Pékin avance une baisse de 40 à 45% d’ici à 2020 par rapport à 2005.
18,9 tonnes
D’après les chiffres d’émission par habitant, un Américain rejette 18,9 tonnes de CO2 par an ; un Australien 18,7 ; un Canadien17,3 ; un Européen 8,9 ; la France 5,8 ; un Chinois 4,7 ; un Indien 1,1 et un Mozambicain 0,2.
5500 milliards
Le coût minimum du réchauffement climatique si rien n’est fait dans les dix prochaines années, pour l’économiste britannique Nicholas Stern, que estime que cela pourrait être le double. D’autres économistes pensent que son coût est inestimable.