Après deux plaintes respectivement déposées le 1er et le 17 novembre 2017 accusant un homme identifié comme étant Kevin Spacey d’agression sexuelle, Scotland Yard vient d’ouvrir une autre enquête sur la véritable nature des activités londoniennes de l’acteur. Jamais deux sans trois.
Les dossiers contre Kevin Spacey s’accumulent, cette fois en Europe. La police britannique a reçu la visite d’une troisième victime présumée de l’acteur en décembre dernier. Pour l’heure, Scotland Yard, qui ne communique jamais le nom précis de l’inculpé, confirme seulement que l’homme faisant l’objet de cette nouvelle plainte est le même que celui désigné par les deux précédentes. Trois plaintes donc, émanant de jeunes hommes attaqués à la période durant laquelle Kevin Spacey était le directeur artistique du théâtre londonien The Old Vic, déposées entre le 1er et le 13 novembre 2017. Les faits se seraient déroulés en 2005, à deux reprises, puis en 2008 dans les quartiers de Lambeth et de Westminster, location de l’institution.
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La direction du théâtre a elle-même fait savoir qu’elle avait enregistré une vingtaine de témoignages au sein de ses équipes accusant Spacey de comportements déplacés, et a reconnu qu’un « culte de la personnalité » avait été instauré autour de l’ancien directeur artistique. L’importance de son statut, ajoute The Old Vic, aurait empêché les victimes de dénoncer immédiatement les abus, en particulier les plus jeunes, qui semblent être jusqu’ici le terrain de prédilection de Spacey. Des officiers de l’équivalent de la brigade de protection des mineurs et de lutte contre les agressions sexuelles travaillent d’ailleurs d’ores-et-déjà sur ces affaires. Après son renvoi de House of Cards et sa disparition du film de Ridley Scott, Tout l’argent du monde, Kevin Spacey poursuit sa carrière d’homme le plus blacklisté du cinéma et des arts dramatiques, derrière Harvey Weinstein.
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