2009 fut une année Superbe pour Biolay, enfin dans la lumière des charts nationaux : d’Obama à Besson, de Bashung à Jackson, de l’hémisphère sud à l’identité nationale, il nous raconte ses 12 mois.
L’année 2009, je l’ai commencée dans l’hémisphère sud mais ce fut bien bref. De retour en hiver j’ai conjointement fêté la prestation de serment de Barack Hussein Obama et mon 36ème anniversaire, ça commençait plutôt très bien. mais, quelques semaines plus tard, le grand Alain nous quittait, non sans nous avoir souhaité à tous, une année resplendissante. Un crève-coeur.
Partout et tout le temps on nous a parlé de crise, de crise et aussi de crise.
A cause de la crise, il nous fallait un bouc émissaire mondial, on nous a présenté monsieur Madoff, l’humanité lui a vomi dessus puis, est repartie vaquer tranquillement à ses occupations de crise.
Pendant ce temps là, le traître Besson prit son envol et commenca de nous cracher sa bile hideuse au visage. On a donc ressorti le vieux débat nauséabond sur l’identité nationale (à prononcer avec trois L, façon LePen Sr). Monsieur Besson a été décoré de la francisque mais ce n’était qu’un rêve, dans la réalité il était harcelé par une ancienne épouse fort marrie et résignée à l’humilier comme il nous humilie, nous qui avions lu et apprécié son violent pamphlet anti-sarkoziste pré électoral.
Au quatrième jour de l’été, Michael Jackson nous laissa en plan, non sans nous avoir sussuré « This is it ». Nouveau crève coeur. A l’automne, j’ai sorti un disque qui a du succès, ça m’a rendu heureux. Mais pas joyeux, parce qu’il y a toujours ces messieurs Besson, Hortefeux et associés qui refusent de donner leur démission alors que je me concentre tous les jours très fort pour que cela arrive. Cette année c’est Beth Ditto qui a inauguré les illuminations d’un grand magasin parisien, c’était beau. Pour finir, d’ici le premier janvier, je me suis juré de savoir parler l’espagnol. Quant à l’année prochaine, je vais me concentrer plus fort encore et tâcher de passer mon permis de conduire.
Bref, c’était une belle année, je suis content qu’elle ne passe pas l’hiver…