A voir en clip, le nouvel extrait du premier album X-Factor Volume One du producteur anglais Richard X, Finest dreams, fruit d’une collaboration avec la chanteuse américaine Kelis.
Quand on évoque le terme de bastard pop, le nom des Belges de 2 Many DJ’s revient immédiatement à la bouche. Pourtant en Angleterre sévit un producteur du nom de Richard X qui a également contribué à répandre le genre. Lui, ses collages, il ne les utilise pas à des fins de mix mais plutôt comme bases à de nouvelles créations.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Il s’est tout d’abord illustré sous le nom de Girls On Top, en couchant Whitney Houston sur du Kraftwerk, en faisant copuler Human League et TLC, en entraînant Missy Elliott dans les backrooms de The Normal. Quelques références qui suffisent à en savoir plus sur les fantasmes de notre producteur fou : réunir sur un même disque ses passions pour l’électro, la pop et le R’n’B.
Sous le nom de Richard X, il se fait connaître par ses créations pour deux girls bands : les Sugababes et Liberty X. Sur son premier album pourtant, le producteur dévoile d’autres versants de sa personnalité avec des collaborations et un résultat qui sonne beaucoup plus « pointu ». Proche de la nouvelle scène électro de Sheffield, les Fat Truckers en tête, Richard X a pu financer des titres plus personnels et plus proche de ses aspirations musicales grâce aux travaux qui ont escaladé Top of the Pops.
Sur X-Factor Volume One, on croise donc Deborah Evans-Stickland, ex-chanteuse des Flying Lizards, la chanteuse hip-hop R’n’B Kelis, Caron Wheeler, la voix de Soul II Soul, groupe du producteur Nellee Hooper sans qui Massive Attack n’aurait peut-être jamais vu le jour, le Canadien estampillé électro-clash Tiga, ainsi que l’ex-chanteur de Pulp Jarvis Cocker.
Tout terrain, le producteur arrive pourtant à gérer la diversité de ces collaborations par la passion qui l’anime. « Je travaille toujours de façon très personnelle plutôt que d’essayer de sonner à la mode. C’est peut-être la différence avec d’autres producteurs dont je ne mentionnerai pas les noms. Les gens qui me connaissent savent pourquoi je peux rassembler tous ces artistes sur un même album. explique t-il.
Ce qui ne l’empêche pas de rester lucide sur les différences qui subsistent entre les différents univers musicaux qu’il côtoie : « Le monde de la pop musique demeure très conservateur, il faut toujours s’expliquer sur les idées, le concept, alors qu’avec des artistes comme Tiga, on est sur la même longueur d’ondes, on a le même sens de l’humour, les mêmes disques’«
La seule limite de son album serait peut-être de sonner comme une compilation de toutes les possibilités musicales dont Richard X est capable, ce dont l’intéressé ce défend : « Ce n’est pas une compilation de mon travail mais plutôt un reflet de la pop music moderne telle que je la rêve. Car l’Angleterre ne peut plus vraiment être fière de son passé pop «
Pour faire connaissance avec Richard X, rien de mieux que de visionner le clip en Real Audio de Finest dreams avec Kelis.
Avec l’aimable autorisation de Virgin
{"type":"Banniere-Basse"}