Dans sa chronique matinale, l’humoriste a attaqué Philippe Val et Jean-Luc Hees, qu’il accuse de collusion avec Nicolas Sarkozy.
Quoi de plus agréable que de se payer la tête de ses patrons ? De retour de vacances, en T-Shirt et chapeau de paille, l’humoriste Stéphane Guillon a goûté à ce doux plaisir. Dans sa chronique du 11 janvier, il « s’est fait » Philippe Val, son directeur d’antenne, et Jean-Luc Hees, PDG de Radio France (voir la vidéo).
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Stéphane Guillon commence par charger Philippe Val. Lors d’une réunion interne, il a jugé que « France Inter est une radio qui coûte cher à l’actionnaire, qui n’est pourtant pas très bien traité par la station. » L’actionnaire de la radio publique, c’est-à-dire, dans l’esprit de Philippe Val, Nicolas Sarkozy.
Le chroniqueur attaque : « L’ancien directeur de Charlie Hebdo n’a pas pu dire ça ! Les actionnaires de France Inter, ce sont les auditeurs qui paient la redevance, en aucune façon Nicolas Sarkozy… » L’humoriste prend ainsi le relais du Syndicat national des journalistes, qui s’était ému de la phrase malheureuse de Val dans un communiqué. Et remet en cause une gestion brutale de la rédaction : suppression inattendue d’une chronique, amputation d’une tranche horaire, alors que le poste de la directrice de l’information semble menacé.
Le PDG de Radio France, Jean-Luc Hees, élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur par Nicolas Sarkozy, ne trouve pas grâce aux yeux de Guillon. « Si à chaque fois que je pars en vacances, mon président et mon directeur général accumulent les boulettes, je ne pars plus ! C’est trop de boulot en rentrant ».
« Le principe de liberté est entier sur Inter », affirme Jean-Luc Hees en réponse. « L’humour, c’est l’humour ! Il y a peut-être des limites, mais en l’occurrence, elles ne sont pas franchies. » Agacé par les critiques autour de sa décoration, il glisse « je vais dire à Stéphane Guillon de se renouveler un peu. »
« A demain, peut-être », plaisante Stéphane Guillon en fin de billet. On ne voit pas comment il pourrait en être autrement.
{"type":"Banniere-Basse"}